Reflet d’une banalité symptomatique, ce supermarché construit dans les années 80’s, en périphérie d’une commune bretonne, entre pavillons et petits collectifs, a été laissé à l’abandon par faute de fréquentation. Mis à disposition des associations locales, le bâtiment a peu à peu repris vie, jusqu’à ce que la ville décide de le transformer, pour l’adapter à ses nouveaux usages.
L’intervention, qui répond avant tout à des enjeux économiques et fonctionnels, visait à améliorer les performances thermiques et acoustiques et à modifier la fonctionnalité et la perception du bâtiment. Pour cela, la géométrie a été simplifiée et une nouvelle peau en aluminium a été ajoutée. L'architecte a aussi réorganisé les espaces et a ajouté certains éléments de programme comme des loges ou encore une borne d'accueil.
À travers cette réalisation, Paul Vincent prouve ainsi qu’une autre réponse architecturale est possible, face à la question du devenir de ces « boîtes métalliques », qui peuplent les périphéries de nos villes.