Le projet prend place dans une maison individuelle d’habitation datant des années 60. Son objectif : créer un «minimum habitable» pour la famille et les amis et proposer une alternative aux pavillons d’amis indépendants et aux extensions, pour limiter la consommation d’espace foncier.
Par cette opération, Tristan Brisard offre une réponse à la question de l’utilisation des combles perdus, non habitables en leur état initial mais qui offrent un volume déjà-là, déjà-construit et un positionnement sur le haut des habitations propice à la création d’espaces insolites.
L’espace est accessible via un escalier-échelle dissimulé à l’étage de la maison. Une fois en haut, on découvre un espace entièrement aménagé en épicéa massif et panneaux 3 plis en provenance du Jura. L’architecte explique que «l’élément clef du projet est la mise en oeuvre d’une verrière en saillie sur la toiture et filante sur toute la longueur de l’espace. Elle offre la hauteur nécessaire pour habiter.»